Le deuil est un processus naturel et tout à fait normal, suite à la perte d'un proche. Quand un deuil devient-il pathologique ? Quelle est la durée normale d'un deuil ? Quelles sont les différentes étapes du deuil ? Erwan Bizien, psychopraticien - Sophrologue, accompagne régulièrement des personnes faisant face au deuil (d'un enfant - deuil périnatal, d'un parent, d'une relation amoureuse, d'un travail...) et vous informe pour vous aider à mieux connaitre les différentes phases du processus de deuil, et faciliter la traversée de cette période de votre vie.
Tiré du dictionnaire, le Deuil est défini comme "1. La douleur, l'affliction que l'on éprouve à la mort de quelqu'un. 2. Mort d'un proche."
Bien que la définition du deuil soit communément liée au décès d'un proche (enfant ou parent), il faut aussi prendre en compte que toute perte ou changement soudain et marquant dans la vie d'une personne, peut-être un deuil à faire (par exemples : perte d'un emploi - licenciement, relation amoureuse - divorce ou séparation, faillite de son entreprise, perte de sa maison - incendie, perte d'un animal de compagnie - chien ou chat...).
Toute perte va engendrer une succession d'émotions et de comportements. Pour un deuil dit normal, il est nécessaire de traverser chacune des étapes du deuil décrite dans la suite de cet article. Si jamais, la personne reste bloquée sur une étape, on va dire que le deuil devient pathologique.
Un deuil dit "normal" va générer naturellement différentes émotions et en particulier de la tristesse. Celle-ci peut être accompagnée de symptômes tout à fait normaux, tels que des pleurs, un sommeil perturbé, parfois un manque d'appétit ou une fatigue plus marquée. Dans certaines situations, il est aussi possible de ressentir une forme de culpabilité d'être resté sur des non-dits, ou le sentiment de ne pas avoir assez fait pour la personne.
Traverser un deuil (d'un proche, d'un animal...), est forcément une étape douloureuse. Parfois, l'accompagnement et le soutien d'un professionnel (sophrologue, psychothérapeute...) peut être utile, afin de faciliter le processus de deuil, c'est à dire l'expression des émotions, des besoins et ressentis. . .
Le soutien peut se faire aussi, en intégrant un groupe de parole, qui permettra de partager avec d'autres personnes vivant le deuil.
Des pratiques telles que la Sophrologie, la relaxation, la méditation, PSYCH-K® sont des approches qui vous permettront de digérer les émotions bloquées, d'accélérer la transformation des perceptions dite négatives, et de réduire l'anxiété.
En général, on considère que faire son deuil, s'étend sur une durée comprise entre quelques semaines et 12 mois. Au-delà, on va considérer que le deuil devient pathologique.
Si vous considérez avoir besoin de soutien pour faire votre deuil, Erwan Bizien, psychopraticien et sophrologue, est à votre disposition.
Certains facteurs peuvent contribuer à la difficulté de faire le deuil :
- la personnalité de la personne,
- le contexte de la perte (décès violent ou inattendu : suicide ou accident, homicide),
- la proximité et le niveau d'attachement à la personne ou l'objet disparu
- l'isolement ou le manque de soutien émotionnel de la personne
- le contexte économique et social (précarité, chômage, maladie...)
Lorsqu'un deuil n'est pas terminé après 12 mois et que la personne concernée n'arrive pas à faire face à la perte de l'être cher, le deuil devient pathologique.
En effet, cette perte reste intense émotionnellement, et peut être accompagné par exemple de signes tels que :
- un état dépressif et anxieux (tristesse, idées noires...)
- une perte de sens dans sa vie, une baisse d'estime de soi
- un ralentissement au niveau moteur ou psychique
- un sentiment de culpabilité résiduel important
- une modification de l'appétit ou du comportement alimentaire
- parfois on observe aussi l'installation de comportements addictifs ou de maladie (cancer...)
Il est fortement recommandé, que cela soit pour vous ou l'un de vos proche, de se faire accompagner par un professionnel de l'accompagnement, au travers d'une relation d'aide (psychothérapie, sophrologie...). Ce suivi peut être individuel ou collectif (groupe de parole).
En cas de troubles majeurs, mentionnés précédemment, consulter son médecin traitant est nécessaire, pour qu'il détermine si une prescription médicale s'avère utile (antidépresseur, anxiolytiques...).
En cas de détérioration de l'état psychique (apparition de pensées suicidaires par exemple) : contactez le numéro national de prévention du suicide au 3114, ou les urgences au 15 ou 112.
Si vous considérez, qu'un proche ou vous même avez besoin d'être accompagné et soutenu, Erwan Bizien, psychopraticien et sophrologue, est à votre disposition pour vous écouter et vous aider à traverser cette période de deuil.
L'annonce du décès ou de la perte, est l'électrochoc qui va enclencher le processus du deuil. Pendant cette courte période, la personne peut sembler figée, sans émotion, bouche bée.
Il s'agit du refus de croire l'information que l'on a entendu, ou vue. C'est simplement un mécanisme de défense pour éviter la douleur de la perte ou de la disparition. En général, cette phase dure peu de temps. Cependant, elle peut perdurer, lorsque la perte est très douloureuse (proximité avec la personne, ou soudaineté de la perte - accident, violence...).
Le fait d'être face à des faits peut provoquer des sentiments d'injustice et de colère vis à vis de Dieu, la vie, les autres ou soi-même... Le déni n'est plus possible lorsqu'on voit le corps par exemple. Une nouvelle réalité s'installe. D'autres émotions peuvent également s'ajouter, comme le remords, le rejet, le dégout... L'individu va souvent repenser à ce qu'il aurait pu ou du faire pour changer le cours des choses, et garder la personne décédée, vivante auprès de lui.
Une fois que la période de colère s'est apaisée, la personne peut souffrir de l'absence de l'être aimé et avoir la sensation de perdre ses repères. C'est une phase ou la personne peut avoir l'impression que, sa vie n'aura plus de sens, qu'elle ne pourra pas vivre sans l'être cher disparu. Cela fait partie de l'acceptation de la mort, avant le renouveau.
Accepter la mort permet le passage à la résignation. Dans cette phase, la personne en deuil cesse de chercher à changer la situation (résignation, lâcher prise), et intègre progressivement qu'elle peut continuer à vivre sans la personne décédée. Il ne s'agit pas de baisser les bras, mais d'arrêter de lutter contre ce qui s'est passé, pour accepter ce qui est, afin de continuer à vivre : c'est le début de la RÉSILIENCE.
Lorsque la personne en deuil accepte la perte, elle va pouvoir apprendre à vivre dans ce nouveau contexte. Elle peut évoquer le défunt et s'en remémorer aussi bien des souvenirs agréables comme désagréables, sans être débordée par ses émotions. Progressivement, un nouvel équilibre s'installe et elle reprend confiance en elle.
Dans cette phase de reconstruction, la personne en deuil récupère progressivement son énergie, son dynamisme, ses capacités pour organiser sa vie autrement.
Reprendre goût à la vie (faire du sport...), s'ouvrir à nouveau au monde et aux autres (prendre plaisir à voir des amis autour d'un diner ou d'une sortie), faire des projets (voyages, déménagement...) font partie de l'étape de la reconstruction. La vie continue mais différente d'avant...
Erwan Bizien, Sophrologue et Psychopraticien, est à votre écoute au 01 88 24 54 84. Vous pouvez aussi prendre RDV en ligne pour une consultation à Paris, Tours ou une téléconsultation en ligne.
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